Découverte de Montgeroult Revue de presse


« Musicalement, ses œuvres troublent par leur beauté ardente, leur côté annonciateur de Schubert,  Chopin ou Schumann. Son « découvreur » musicologue, Jérôme Dorival, présentera les œuvres en avant-première de son livre sur La ‘Belle’ Hélène. » Dominique Dubreuil Plumart, magasine en ligne, « Pianissimes », 2006

« La marquise de Montgeroult (1764-1836) n’a pas laissé de souvenirs impérissables dans l’Histoire de la musique. Pourtant cette virtuose du piano et pédagogue a ouvert la voie au romantisme français. Une biographie par Jérôme Dorival, en 450 pages, vient de paraître chez Symétrie, qui réparera peut-être cette injustice. » France Catholique n° 3052, 22 décembre 2006, page 32

« Voilà une découverte d’importance : On aurait continué à l’ignorer sans les travaux du musicologue Jérôme Dorival qui ont exhumé une œuvre considérable et surtout passionnante par son aspect prophétique. » Philippe Andriot. 16/12/06 Le Tout Lyon n° 4715

« En nous dévoilant, l’œuvre, la carrière et le visage d’une femme musicienne d’exception, Jérôme Dorival fait œuvre lui-même  de recréateur : pour le première fois, l’intensité d’une personnalité musicale nous est intégralement restituée. Il confirme aussi de nouvelles zones de la recherche. L’histoire de la musique s’est écrite au masculin : en heureux prophète, l’auteur nous permet d’envisager d’autres horizons de découverte où la sensibilité change de forme et d’apparence. C’est la pluralité des auteurs, sans préjugés de classe ni de sexe, qui est révélée ici, et notre histoire musicale gagne grâce à l’historien, une figure désormais incontournable. » Alban Deags Classiquenews 15/01/07

« Que faire alors, si ce n’est reconstituer patiemment le parcours de cette interprète, compositrice, pédagogue théoricienne, témoin de la rupture révolutionnaire ? C’est ce à quoi s’attache brillamment l’auteur, compositeur et clarinettiste, qui a également effectué ses études d’histoire à la Sorbonne. » Nouvelobs.com 21/02/07

« Le titre sonne bien et l’invité de Jeanne Martine Vacher, le compositeur et historien Jérôme Dorival, a eu raison de le choisir pour attirer l’attention sur sa biographie d’Hélène de Montgeroult qui vient de paraître chez Symétrie (421 p., 40 €). Pourtant, si elle a beaucoup vécu, improvisé et joué supérieurement, elle a laissé peu de traces et, sauf quelques témoignages significatifs de la place éminente qu’elle occupa dans la vie musicale, son biographe a dû tracer son portrait comme on dessine un astre invisible à partir de ce qui l’entoure. » Gérard Condé. Le Monde 4/5 mars 2007

« Bien plus qu’une simple biographie de musicienne, le livre de Jérôme Dorival, très élégamment enrichi, de brosser un tableau de la société musical de la période troublée qui va de la fin du raffiné XVIIIe siècle jusqu’au début du romantisme ; sur la place du piano dans la société de cette époque, et sur les débuts du féminisme qu’elle revendiqua par sa conduite de femme libérée, dans une société où surtout depuis la Révolution, le rôle de la femme était paradoxalement rabaissé à un rôle secondaire. » Jean-Bernard Cahours d’Aspry » mondelart.free.fr

« Jérôme Dorival, qui est tout aussi bien historien que musicien, nous propose dans son excellent ouvrage le fruit de ses recherches sur cette musicienne peu connue de nos jours alors qu’elle fut célèbre de son temps. A l’aide d’une documentation sans faille – comme des ouvrages et des témoignages d’époque – qui est toujours citée, l’auteur nous replonge dans l’existence de notre Marquise en évoquant très bien tout le background culturel de l’époque des salons jusqu’au Romantisme. Cet ouvrage – de référence, forcément – contient également le catalogue des œuvres d’Hélène de Montgeroult, répertorié avec les lettres « JD » comme il se doit, une bibliographie, des annexes ainsi qu’un index des personnes. Gageons que le Dorival figurera dans toutes les bonnes bibliothèques. » Frédéric Platzer 04/04/07 ResMusica.com

« C’était une forte personnalité que celle de cette musicienne que Jérôme Dorival nous invite à connaître. Son ouvrage, très complet, accompagné de nombreuses illustrations et d’annexes importantes, fait revivre une musicienne jusque là méconnue et la situe dans son milieu et son époque.» Jean Roy Cultures France magasine Mars 2007, n° 28

« Après avoir connu 170 ans de purgatoire, la personnalité énigmatique, presque sibylline, de la marquise Hélène de Montgeroult, se remémore, touche après touche, sous la plume du compositeur musicologue Jérôme Dorival. Ecrire cette « biographie » est d’autant plus audacieux qu’à la suite d’un travail sans précédent ou presque, l’image de cette femme talentueuse, comme si elle s’y refusait, peine à se révéler dans le miroir du temps. […] Grâce à Jérôme Dorival, la boucle est bouclée d’une première biographie qui déjà apporte un éclairage nouveau sur l’histoire de la musique de ce temps. Elle relance la biomémoire d’Hélène de Montgeroult pour qu’à l’avenir elle occupe la place qui lui revient. 
Gilbert Gardes, Bulletin Municipal Officiel de Lyon 30/04/07

« Merci à Jérôme Dorival de remettre en lumière une compositrice injustement oubliée dont on pourra mesurer le rare talent grâce à l’enregistrement de pièces pour piano qui vient de paraître chez Hortus.» Francis Cousté. L’Éducation Musicale, 2007

« La compositrice est aussi une femme en avance sur son temps. » « Une artiste qu’il est grand temps de redécouvrir cent soixante-dix ans après sa mort » Thierry Geffrotin, Europe1, 26 août 2007.

« Cet ouvrage de plus de quatre cent pages, dont on admire la rigueur et la méthode, fournit, on s’en doute, tous les renseignements possibles sur Hélène de Montgeroult, une pianiste qui, professeur au Conservatoire de Paris dès 1795, compta parmi les personnalités les plus remarquables de la fin de l’Ancien régime et du premier romantisme français. » François Sabatier L’Orgue, Bulletin des Amis de l’orgue, n° 278-279, 2007,

« Historien autant que musicien, l’auteur nous livre une passionnante enquête, fruit de recherches méticuleuses. En somme, peu de documents nous sont parvenus. Le travail de M. Dorival est exemplaire par l’habileté avec laquelle il fait parler le moindre détail, campe les personnages secondaires, comble les lacunes, replace chaque événement dans son contexte à l’aide d’une abondante documentation. » Damien Top Politique Magazine n°55, 2007

Une femme libre, pour ne pas dire libertaire, meilleure pianiste de son époque fait l’objet de cette terrible sanction de l’Histoire, à savoir l’oubli impitoyable. Et l’on s’étonne pourtant qu’une telle personne soit reléguée dans les poussières des archives sans que personne avant cette brillante étude de Jérôme Dorival ne soit venu la tirer de ce purgatoire si peu mérité ! Jérôme Dorival a fait œuvre d’archéologue en recherchant traces après traces les chemins de la destinée d’une artiste hors norme » Lexnews 27/11/07 Philippe-Emmanuel Krautter.

« En consacrant une monographie à Hélène de Montgeroult (1764-1836), personnalité aussi fascinante que méconnue, Jérôme Dorival, musicien et historien, a écrit un livre sur l’oubli. Les sources se révèlent étonnamment chiches ou contradictoires, de telle sorte que le portrait d’Hélène de Montgeroult progresse tel un puzzle et semble se matérialiser par petites touches. Privilégiant une approche pluridisciplinaire sur un strict cadre musicologique, sans laquelle il n’aurait pu appréhender l’ensemble des traits de cette personnalité riche et complexe dans laquelle il va jusqu’à voir le modèle de Corinne de Madame de Staël, Jérôme Dorival s’y est bien évidemment attaché, et le lecteur à sa suite. C’est que le sérieux de son ouvrage, agrémenté d’une iconographie soignée, n’exclut pas les réflexions personnelles ou même l’humour, à l’image ce chapitre commençant par les mots «La Marquise sortit à 5 heures. » Simon Corley concertonet.com 09/06/2008

« Sauvée de la guillotine de l’oubli par l’excellent musicologue Jérôme Dorival, auteur d’un livre chez Symétrie et des notices des présents disques, la Marquise de Montgeroult échappa à la vraie guillotine en improvisant d’étourdissantes variations sur la Marseillaise devant le Comité de Salut public. Jérôme Dorival n’exagère pas en voyant des anticipations de Chopin, de Schumann, et même de Brahms (Étude n° 104), dans les plus modernes des études composées de 1788 à 1810 à destination du Cours complet pour l’enseignement du fortepiano. Même les Sonates, s’inscrivant plus dans leur logique position historique, entre Mozart et Beethoven, ne sont pas épigonales. Il y a chez cette audacieuse femme un art de l’imprévu, un dynamisme rythmique, mais aussi une densité (Étude n° 110, aussi émouvante qu’un adagio beethovenien). » Sylviane Falcinelli, L’Education musicale mars 2009

« Jérôme Dorival consacre à cette musicienne une biographie complète. Il se livre à une approche intégrée d’historien et de musicien et replace l’activité d’Hélène de Montgeroult dans le contexte politique et social agité de son époque, où le statut de marquise est un jour un gage de survie, le lendemain un danger mortel. Les nombreuses mises en relation avec ses contemporain(e)s présentent la musicienne dans son réseau social et artistique et cette vision plurielle dépeint un portrait fascinant d’une personnalité aux facettes multiples. » Irène Minder-Jeanneret, FrauenMusikForum Bulletin 1/02/2011

« Ressuscitée par le musicien et historien Jérôme Dorival, ainsi que par de précieux enregistrements dans lesquels on découvre des pages d’une beauté et d’une modernité absolument inouïes, l’œuvre d’Hélène de Montgeroult sort d’un oubli total, incompréhensible, alors qu’elle fut l’une des pianistes et des pédagogues les plus célèbres et les plus admirées de son temps. » Christian Lorandin Revue Piano 01/09/2011

« Saluée en son temps comme l’une des meilleures pianistes françaises, la compositrice Hélène de Montgeroult (1764-1836) resta longtemps complètement oubliée. On découvre petit à petit son importance depuis la parution en 2006 d’une biographie du musicologue Jérôme Dorival. Grâce à lui, des interprètes de premier plan commencent à s’emparer de sa musique et à en mesurer la profondeur et l’intensité intérieure, poussant de manière troublante les portes du Romantisme dans les pas de l’inconnue. » J. Lukas La Terrasse n°250, 28/01/17

« Et si le père de l’école pianistique française était… une mère ? C’est l’une des questions qu’inspire la lecture de La Marquise et La Marseillaise de l’historien Jérôme Dorival. Parue il y a dix ans aux éditions Symétrie, cette passionnante biographie replaçait sur le devant de la scène une interprète et compositrice injustement oubliée de l’histoire, bien que figure charnière dans l’évolution de la musique: Hélène de Montgeroult.» Thierry Hillériteau Le Figaro 10/02/17

« Si le nom d’Hélène de Montgeroult (1764-1836) n’est pas resté dans les mémoires, sa musique s’inscrit durablement dans l’oreille. Remarquablement charpentée, elle témoigne d’une des principales mutations développées au piano dans la période qui conduit du classicisme au romantisme. » Pierre Gervasoni, Le Monde 19- 20 février 2017

« Hélène de Montgeroult fut en son temps très renommée pour ses compositions d’une incroyable élégance et d’une belle clarté. Pourtant après sa mort elle a été oubliée et ce n’est qu’en 2006 que son nom a été remis à l’honneur après la sortie d’une biographie du musicologue Jérôme Dorival. » Radio classique 15/02/17

« Jérôme Dorival affirme que Montgeroult est «le chaînon manquant entre Mozart et Chopin» et, bien qu’il s’agisse d’un point théorique, il est difficile de croire que Chopin n’était pas familier avec ses études. Celle qui porte le n ° 107 en ré mineur a des similitudes frappantes avec la célèbre Étude révolutionnaire de Chopin en ut mineur. » International Piano n°42 March-April 2017

« Un lien entre Mozart et Chopin, affirme la notice : C’est possible, mais la Sonate n° 9, op 5, de Montgeroult, musicienne rescapée de la justice révolutionnaire française et première professeure au Conservatoire de Paris, suggère aussi un profil musical singulièrement personnel. » The Times’ review 2017

« Voici un esprit créatif richement imaginatif, imprégné des gloires contrapuntiques de J.S. Bach comme, disons, Mendelssohn, anticipant même sur Chopin, comme l’indique le chercheur Jérôme Dorival dans ses notes du livret. » BBC Music Magazine 23/03/17

« Son biographe, Jérôme Dorival, estime que Montgeroult est «le chaînon manquant entre Mozart et Chopin». Un point discutable, mais essayez la troisième de ses trois sonates op. 5, publiées en 1811 [1805] et cela devient une déclaration raisonnable. En tout cas, Chopin doit sûrement avoir connu son magnifique opus, le Cours complet pour l’enseignement du pianoforte (plus de 700 pages, dont 114 Études, publié en 1816), et, en particulier, l’Étude n ° 107 en ré mineur, un banc d’essai [?] pour son Étude Révolutionnaire. » The Gramophone 24 mars 2017